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Un peu de philosophie...


On rêve très souvent de la mort. De Dieu, jamais.


La magie de la vie consiste à se servir de l'action pour parvenir à la non-action.


L'intention façonne la réalité. Nous devenons ce que nous pensons.


Le temps, c'est ce qui empêche tous les événements de l'univers de se produire en une seule fois.


Celui qui saisit les phénomènes comme réellement existants est aussi stupide qu'une vache, mais celui qui saisit l'absence d'existence des phénomènes, la vacuité, comme réelle, est encore plus stupide qu'une vache.


La réalité se trouve dans les yeux de celui qui regarde.


Rater le train n'est pénible que lorsque l'on court après.


Être vieux, c'est juste être jeune depuis plus longtemps que les autres.


Plus l'état de la planète se dégrade, plus notre espérance de vie augmente. Le jour de la fin du monde, nous serons donc peut-être devenus immortels.


Le bonheur, c'est le bandeau de velours que s'impose l'esprit pour ne pas voir la souffrance.


Temps-Espace

Départ absolu

Aux frontières de la perspective holographique : matière et vacuité

Le paradoxe EPR

Le pendule de Foucault

La méditation

Bouddhisme, kézako ?

Le pessimisme de Schopenhauer

Aux frontières de la perspective holographique : matière et vacuité

Forgeons nous la réalité et ses lois ?

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Bohm et Pribram affirment que notre cerveau construit des objets matériels. Pour illustrer cette idée il est un phénomène surprenant qui a été relevé par des physiciens. Les électrons et autres quantas ne se manifestent sous forme corpusculaire que lorsqu'on les observe. Le reste du temps ils auraient un comportement ondulatoire. En somme, par nos lentilles spatialisantes et temporalisantes, notre cerveau matérialise littéralement des franges d'interférences.

Ce fait révolutionne l'idée même de science objective. En microphysique on ne peut plus se contenter de faire des compte-rendus sur des observations dites objectives, il est devenu nécessaire de prendre en considération la lecture et le traitement de notre cerveau à l'origine de toute observation. Tous ces processus cérébraux complexes et leurs conséquences sont à intégrer comme paramètres d'une science quantique dont les lois dépendent du sujet observant et de l'objet observé.

En 1791 Kant écrivait "La raison n'aperçoit que ce qu'elle produit elle même d'après ses propres plans." Pour la mécanique quantique il en va tout autrement car ses lois défient l'entendement classique, ce qui est bien la preuve qu'elles ne sont pas construites d'après certains plans de notre raison. Elles ne font que révéler une réalité plus fondamentale permettant de révéler la nature profonde du cosmos et de l'homme même. La physique quantique montre ainsi que l'esprit et la matière sont très intimement liés. II apparaît bien difficile de discerner le monde physique, du monde psychique. Le physicien Paul Davies affirme à ce propos : "Nous nous accordons tous à voir dans l'esprit un produit de la matière, ou plus exactement qu'il s'exprime au travers de la matière (notre cerveau). Ce que nous apprend la réalité quantique, c'est que la matière ne peut atteindre une existence concrète, clairement définie, qu'en conjonction avec la pensée. Bref, si le mental est structure plutôt que substance, il est susceptible d'assumer tout une palette d'aspects" Dans le monde subquantique, quand la conscience entre en jeu, nous allons jusqu'à créer des réalités. Si cet aspect des choses est propre à la mécanique quantique, indubitablement, il s'agit d'une loi de la nature qui a des implications à plus grande échelle. Elle nécessite de prendre toujours en compte notre potentiel psychique qui actualise objectivement notre environnement" Plus nos convictions sont enracinées en nous, saturées de charges émotionnelles, plus ce terrain mental est propice à opérer des transformations, des actualisations. Le scientisme et le matérialisme rationaliste par exemple, sont extrêmement chargés émotionnellement, ce qui explique souvent cette peur du dit "irrationnel" ou "spirituel", termes qui sont littéralement tabous. L'homme strictement matérialiste s'est laissé prendre au jeu de l'illusion qu'engendrent ses fonctions mentales. Car en fait les lois physiques et scientifiques résultent de d'habitudes dominantes profondément ancrées, conditionnant avec force le réel même. Cependant, si une large part de la réalité est une construction de l'esprit, ceci signifie que nous pouvons potentiellement en modifier les fondements et transgresser certaines lois de la physique classique. Dans certaines circonstances, certaines lois régissant le réel pourraient tout simplement voir leur application suspendue. Les frontières communes du possible et de l'impossible s'en trouveraient alors bouleversées.

Le cas Vittorio Michelli en est un bel exemple. Après une désintégration du bassin par un sarcome, Michelli vit son bassin se restaurer complètement en six mois après des bains à Lourdes. L'Institute of Noetic Sciences relate les faits ainsi : "Force est de constater une remarquable restauration de l'os de la cavité iliaque. Les radiographies prises en 1964, 1965, 1968, 1969 confirment qu'il s'est opéré une imprévisible et apparemment irréversible reconstitution du tissu osseux d'un type sans précédent dans les annales de la médecine." La commission du Vatican a officiellement conclu qu'il s'agissait d'un miracle, mais que dit la science ? Elle écarte d'un revers de main ce qu'elle tient pour impossible, quels que soient les faits. C'est bien la preuve que le scientisme est dans ses structures intimes apparenté à un dogme religieux. D'un côté on dit qu'il s'agit d'un miracle, ce qui ne veut strictement rien dire, d'un autre on oublie vite cette histoire pour revenir au paradigme scientifique auquel on est affectivement et émotionnellement profondément attaché. Une véritable démarche scientifique consisterait à ne rien écarter, et à aller jusqu'à remettre en cause ses propres fondements afin d'élargir son champ d'interprétation. Si matière et esprit sont une seule et même chose (que nous appréhendons d'ordinaire de deux points de vue différents), alors il semble logique qu'une profonde modification de nos croyances, qu'un espoir puissant soit à même de rendre possible "l'impossible" en dépit de certaines lois scientifiques elles mêmes fondées sur des habitudes profondément ancrées.

L'Homme un infini qui s'ignore ?

Bohm avance que notre cerveau forge les notions de temps et d'espace; "Notre cerveau construit mathématiquement une réalité objective par l'interprétation de fréquences d'un ordre d'existence plus profond situé par delà l'espace et le temps". Pribram dira que le monde objectif' n'a, par conséquent, pas d'existence, du moins pas celle que nous lui croyons. Il n'y a là qu'un vaste océan d'ondes et de franges d'interférences. La réalité spatio-temporelle n'est que le résultat de la lecture et du traitement de ces fréquences par le calculateur complexe qu'est notre cerveau, Ainsi tout homme avant filtrage de notre constitution subjective peut être considéré comme un système complexe de franges d'interférences réparti sur l'ensemble d'un cosmos aux propriétés holographiques. Après traitement de ces fréquences par nos fonctions cérébrales, l'homme redevient un corps matériel se déplaçant dans l'espace et le temps.

Il semble donc qu'en dépit des apparences nous soyons des êtres sans frontières. Bolim ira jusqu'à dire : "Au plus profond, l'humanité n'est qu'une seule et même psyché." Il rejoint en cela l'idée antique selon laquelle tout ce que nous pouvons trouver avec la pensée la plus pénétrante se trouve déjà dans nos raisons séminales. Ceci signifie que chacun peut accéder à l'inconscient de l'espèce humaine, chacun peut accéder aux lois régissant l'univers sans passer par le "savoir" tel que nous le définissons aujourd'hui. Tout individu est donc potentiellement une encyclopédie vivante, et un esprit forgeant littéralement des réalités. Cependant un grand nombre de phénomènes masquent ce potentiel : l'ignorance, l'ego, la croyance spatio-temporelle absolutiste qui s'apparente à un dogme religieux, l'hypnose socioculturelle du moment, toute doctrine immuable... Sri Aurobindo en parle en ces termes : "II faut nous dégager non seulement des pièges du mental et des sens mais aussi de ceux du penseur, du théologien et du fondateur d'église, des chaînes des idées. Tout cela est en nous prêt à dresser autour de l'esprit un mur de formes. Mais il nous faut toujours transgresser de telles frontières, toujours renoncer au fini pour l'infini. Nous devons nous préparer à progresser d'illumination en illumination, d'expérience en expérience... Et il faut même se détacher de ces vérités sur lesquelles notre prise est la plus ferme car elles ne sont qu'expressions et formes de l'Indicible, lequel ne saurait être limité à quelque forme que ce soit".

L'aboutissement de telles mutations constantes en l'homme amènerait sans doute une constitution subjective plus souple, un éveil non exclusif, capable de pénétrer les lois quantiques ou autres et de se déconnecter à souhait de notre fréquence spatio-temporelle commune. Une telle maîtrise serait l'apanage de sciences bien supérieures à ce que nous nommons "science" aujourd'hui. Une telle aptitude permettrait sans doute de développer des technologies que notre mode de conscience actuel ne nous permet pas d'imaginer. Ce que nous nommons "impossible" apparaîtrait alors comme le malaise d'une conception étriquée qui se fourvoie dans un paradigme beaucoup trop restrictif. Indubitablement la clef de nos errances contemporaines se trouve dans la capacité qu'aura l'homme à prendre conscience de son infinitude holographique. L'adage de la Grèce antique ne dit-il pas : "Se connaître soi même, c'est connaître toute chose..."? Mais peut être aussi forger toute chose...

Les implications du caractère holographique de l'homme

Si nous retenons cette hypothèse, cela signifie que les lois de la physique de notre monde ne sont pas à proprement parler des caractéristiques inhérentes au monde qui nous entoure mais les caractéristiques de tendances mentales et croyances dominantes. Des mutations et processus internes de notre psyché peuvent déborder sur ce qui nous entoure et en modifier l'apparence et les lois. En deçà de ce potentiel, transformer les rapports de nuisance contemporains, en coopération fraternelle devrait être un jeu d'enfant pour l'humanité, or il n'en est rien. Nous apprenons à marcher sur la tête dès notre plus jeune âge, nous nous noyons dans des flaques d'eau et nous blessons au moindre petit obstacle. Personne ne nous a appris à marcher. Seule la voix spirituelle peut nous remettre sur pied, nous ouvrant des perspectives et libérant notre capacité naturelle à transformer nos poisons en élixir.

Sources :

L'excellent ouvrage de Mickael Talbot "L 'univers est un hologramme" Pockett 1994
Paul Davies "The Mind-Body Problem and Quantum Theory" dans Proceedings of the symposium on consciousness and survival (Sausalito, California Institute of Noetic Sciences 1987)
Sri Aurobindo ou l'aventure de la conscience (Buchet-Chastel 1993)

Frédéric Morin, Motus n°11 juin 2002 (www.motus.ch)



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