Quelques chansons d'Axel
Toi et moi
Je t'aime, toi et moi.
Je t'aime, toi et moi
Je t'aime, toi et moi.
Je t'aime, toi et moi.
Exaltation suprême, sensation de l'extrême,
Toi l'âme au coeur de crème, moi celle d'un matin blème,
Je t'aime.
Désintoxication, désir d'émotion,
Nos chemins s'entremèlent, ma vie brûle ses ailes,
Je t'aime.
Toi et moi, nos corps ne s'ensommeillent,
Toi et moi, vivons à perdre haleine,
Toi et moi, s'aimions aux quatre veines,
Toi et moi, vivons par l'au-delà.
Génuflexion vénielle, péché si fraternel,
Toi l'autre de mes rêves,
Moi celui qui t'achève,
Je t'aime.
Extrême onction mortelle, intuition parallèle,
Nos vies perdues s'achèvent,
La face exsangue et blème,
Je t'aime.
Toi et moi, nos corps ne s'ensommeillent,
Toi et moi, vivons à perdre haleine,
Toi et moi, s'aimions aux quatre veines,
Toi et moi, vivons par l'au-delà.
Je t'aime, toi et moi.
Je t'aime, toi et moi.
Je t'aime, toi et moi.
Toi et moi, nos corps ne s'ensommeillent,
Toi et moi, vivons à perdre haleine,
Toi et moi, s'aimions aux quatre veines,
Toi et moi, vivons par l'au-delà.
Last opus
Petite Valène, qui comme O, donne à tous,
Au creux de ton val couvert de mousse,
Au creux de ton val y a-t-il une haine,
Petite Valène ?
J'suis pas emballé par l'amour sous cellophane,
Non, j'suis pas un fan des gestes qui fânent,
Je suis un cello-fan.
Petite Valène, qui aimait les nymphes et leur laine,
Aux hommes tu te donnes écartée,
Dis-moi, petite Valène,
Dis-moi quelle est ta tasse de thé.
J'suis pas emballé par l'amour sous cellophane,
Non, j'suis pas un fan des gestes qui fânent,
Je suis un cello-fan.
Et l'archet, petite Valène,
Entre tes doigts de porcelaine,
Qui glisse au creux de l'aine,
Qui tisse et qui tasse,
Qui plisse et se casse.
J'suis pas emballé par l'amour sous cellophane,
Non, j'suis pas un fan des gestes qui fânent,
Je suis un cello-fan.
Il ne faut pas d'étui à ce rameau
Dont la sève te suce,
Sève tu suces.
Au crabe en A, il ne faut qu'une nuit
Pour jouer son last opus.
J'suis pas emballé par l'amour sous cellophane,
Non, j'suis pas un fan des gestes qui fânent,
Je suis un cello-man.
L'androgyne
Sur la place Blanche, la nuit faisait silence
Et tu es apparu, seul dans la lumière étrange.
Toi l'androgyne, nu dans ton jean,
Tu m'as séduit dans un taxi.
Un dernier verre de gin, la taxi nous attendait.
Tu es monté le premier ou peut-être la première.
Toi l'androgyne, nu dans ton jean,
Tu m'as séduit dans un taxi.
Ta main sur ma jambe, ta tête sur mon épaule,
Tu m'as tendu les lèvres. Tes yeux semblaient de glace.
Toi l'androgyne, nu dans ton jean,
Tu m'as séduit dans un taxi.
Je ne saurai jamais si tu es Adam ou Eve,
Tu es parti soudain, seul, dans la lumière étrange.
Toi l'androgyne, nu dans ton jean,
Tu m'as séduit dans un taxi.
Si tu voulais
Si tu voulais un jour oublier tes voyages,
Tes rêves d'autrefois, ta vie en d'autres lieux,
Si tu voulais ouvrir ton âme à d'autres cieux
Et refermer tes cils sur d'autres paysages,
Si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais.
Tu saurais avec moi, dans l'eau de mes cheveux,
Découvrir le parfum des extases charnelles
Et la forêt en feu dans l'or de mes prunelles.
Tu saurais que l'amour se fait avec les yeux.
Si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais.
Je t'apprendrais les fleurs, les oiseaux et l'eau vive.
Je chanterais pour toi les poètes, les fous.
Et tu t'endormirais au nid de mes genoux
Libéré de toi-même et me tenant captive.
Si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais.
Si tu voulais un jour repartir avec moi
Sur la route éclatante où ne pleure aucun saule,
Je poserais mon front au creux de ton épaule
Et je pourrais aimer pour la première fois.
Si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais, si tu voulais.
Dévore-moi encore
J'hallucine, dose de morphine,
Belle et divine elle m'assassine.
Je me débine, ça paie pas de mine,
Je suis victime d'une orpheline.
Dévore-moi encore, n'ais pas de remords,
Même si ton corps se tord, pliant sous les coups.
Dévore-moi encore, serre-moi un peu plus fort,
Même si ton sang à toi ruisselle sur mes doigts.
C'était plus fort que moi.
Hey ! Ok ?
Couleur sanguine, ta peau s'anime.
Telle une machine, je t'assassine.
Dévore-moi encore, n'ais pas de remords,
Même si ton corps se tord, pliant sous les coups.
Dévore-moi encore, serre-moi un peu plus fort,
Même si ton sang à toi ruisselle sur mes doigts.
Dévore-moi encore, n'ais pas de remords,
Même si ton corps se tord, pliant sous les coups.
Dévore-moi encore, serre-moi un peu plus fort,
Même si ton sang à toi ruisselle sur mes doigts.
C'était plus fort que moi.
Hey ! Ok ?
Hey ! Ok ?
Dévore-moi encore, serre-moi un peu plus fort,
Même si ton corps se tord, pliant sous les coups.
Dévore-moi encore, n'ais pas de remords,
Même si ton sang à toi ruisselle sur mes doigts.
Dévore-moi encore, n'ais pas de remords,
Même si ton corps se tord, pliant sous les coups.
Dévore-moi encore, serre-moi un peu plus fort,
Même si ton sang à toi ruisselle sur mes doigts.
Tu disais m'aimer
Tu disais que tu m'aimais, arrête, tu me fais du mal.
Tu disais que tu vivais pour moi, vénale.
Tu disais que tu vibrais au son de mes cordes vocales,
Tu disais que tu m'aimais, tu me fais du mal.
Tu disais m'aimer, sentimentale,
Tu disais vibrer pour mon égal,
Je te croyais à mes pieds, monde infernal,
Etre le seul être aimé bilatéral.
Tu me fais mal.
Tu disais m'aimer.
Tu disais que tu m'aimais, musique, un point final.
Tu disais que tu jouissais de moi, bestiale.
Tu disais que nous deux, c'était un régal.
Tu disais que tu m'aimais, tu me fais du mal.
Tu disais m'aimer, sentimentale,
Tu disais vibrer pour mon égal,
Je te croyais à mes pieds, monde infernal,
Etre le seul être aimé bilatéral.
Tu me fais mal.
Tu disais m'aimer.
Tu disais m'aimer, que tu vibrais, que tu chantais
Pour un autre, idéal.
Tu disais que tu voulais qu'on arrête d'être aussi banal.
Tu disais que tu voulais tout quitter, plaquer tes ringards, idéal.
Tu disais que tu voulais me suivre partout, cent balles.
Arrête, tu me fais du mal.
Tu disais m'aimer, tu disais vibrer,
Je te croyais à mes pieds,
Etre le seul être aimé.
Tu disais m'aimer, sentimentale,
Tu disais vibrer pour mon égal,
Je te croyais à mes pieds, monde infernal,
Etre le seul être aimé bilatéral.
Le Roi des Aulnes
Lueur de passé opaline,
Le souvenir s'allonge, mollement étiré dans les blés murs
des paysages cérébraux.
Lueur de passé opaline,
Le souvenir s'allonge, mollement étiré dans les blés murs
Des paysages cérébraux, entrelacs à facettes ininventables
et flous.
Il est cantique des cantiques, en l'année des années.
Le jour des jours de pluie, l'aurore des matins de soleil levant.
Le Roi des Aulnes fut même installé là,
Au creux d'un ardillon, moderato cantabile.
Un après-nuit d'hiver où j'entendis chanter
Toute convulsionnée du mal d'être encore là.
Mais les blés toujours seront fauchés
Et la terre embrassée de paroles folles ou indolentes écervelées
Est fertile à nouveau de mots perlés qui s'assemblent ineffables
en de nouveaux colliers.
Le Roi des Aulnes fut même installé là,
Au creux d'un ardillon, moderato cantabile.
Un après-nuit d'hiver où j'entendis chanter
Toute convulsionnée du mal d'être encore là.
Rien n'est fixement déjà.
L'eau la plus immobile, même, est ridée par des vents embaumés
de signifiance,
Inoui chant du cygne.
Et le livre jamais ne demeure, coupé à la page identique,
Parcheminé de rêves, de cristaux dépolis et de grès
anguleux.
Le Roi des Aulnes fut même installé là,
Au creux d'un ardillon, moderato cantabile.
Un après-nuit d'hiver où j'entendis chanter
Toute convulsionnée du mal d'être encore là.
L'enfer des bananiers
Cerisier du Japon, soulève-moi les jupons,
Artichaut du breton, passe-moi le savon et donne-moi ton caleçon.
(bis)
C'est l'enfer des bananiers - elle a pas d'culotte -,
Sûr qu'elle va me faire bander - j'aime les carottes -,
Un p'tit coup, deux p'tits coups, trois p'tits coups et puis c'est bon.
Bananier du Pérou, regarde mes dessous,
Cocotier des papous, me touche pas le biniou et passe-moi un cachou.
(bis)
C'est l'enfer des bananiers - elle a pas d'culotte -,
Sûr qu'elle va me faire bander - j'aime les carottes -,
Un p'tit coup, deux p'tits coups, trois p'tits coups et puis c'est bon.
Cacahuète andalouse, prête pour la partouze,
Tu sais, j'suis pas jalouse, frictionne-moi la pelouse et prépare tes
ventouses.
(bis)
C'est l'enfer des bananiers - elle a pas d'culotte -,
Sûr qu'elle va me faire bander - j'aime les carottes -,
Un p'tit coup, deux p'tits coups, trois p'tits coups et puis c'est bon.
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